Avantde vous avoir menĂ© jusqu'ĂĄ l'autel Quel Est l'homme qui dĂ©tournerait son regard d'elle Sous peine d'ĂĄÂȘtre changĂ© en statue de sel O Fleur-de-Lys, Je ne suis pas homme de foi J'irai cueillir la fleur d'amour d'EsmĂ©ralda ( Quasimodo, Frollo et Phoebus ) J'ai posĂ© mes yeux sous sa robe de gitane A quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Ladésirer fait-il de moi un criminel Celle qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humain à Notre Dame ! Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois Pousser la porte du jardin d'Esmeralda [Phoebus:] Belle
svdITh. Visite et activitĂ©s Ă la Ferme de GrĂ©mi Visites et circuits, Foire - Salon, Animaux, Manifestation culturelle, Pour enfants, MarchĂ©ïSAINTE-CECILE 50800ïLe 29/08/2022100% en plein air, Ă la dĂ©couverte de notre arc-en-ciel de dames cocottes, gratouiller dame pipinette, caresser Polinette et peut-ĂȘtre FusĂ©e, donner le goĂ»ter Ă ... ? Surprise ! Caresser et donner le goĂ»ter Ă Rozy & RosĂ© et toute la troupe, dĂ©couvrir Pinpin et son copain Gus, nos Porcs de "Bayeux", leur nourriture, la prĂ©paration du goĂ»ter de nos bĂ©bĂ©s cochons. VoilĂ un bon moment en famille, entre amis⊠Pour petits et grands. Tarifs 4⏠par personne, gratuit -2 ans. Rendez-vous Ă la ferme Ă 16h. DurĂ©e 1h30 Ă 2h. Nombre de places limitĂ©. PrĂ©voir tenue adaptĂ©e avec des chaussures ne craignant pas la boue. RĂ©servation obligatoire sur notre site web
[Slimane] Belle, c'est un mot qu'on dirait inventĂ© pour elle Quand elle danse et qu'elle met son corps Ă jour Tel un oiseau qui Ă©tend ses ailes pour s'envoler Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds J'ai posĂ© mes yeux sous sa robe de gitane Ă quoi me sert encore de prier Notre-Dame ? Quel est celui qui lui jettera la premiĂšre pierre ? Celui-lĂ ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre sur terre Ă, Lucifer ! Ă, Laisse-moi rien qu'une fois Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda [Dadju] Belle, est-ce le diable qui s'est incarnĂ© en elle Pour dĂ©tourner mes yeux du dieu Ă©ternel Qui a mis dans mon ĂȘtre ce dĂ©sir charnel Pour m'empĂȘcher de regarder vers le Ciel ? Elle porte en elle le pĂ©chĂ© originel La dĂ©sirer, fait-il de moi un criminel ? Celle qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humain Ă, Notre-Dame ! Ă, laisse-moi rien qu'une fois Pousser la porte du jardin d'Esmeralda [Gims] Belle, malgrĂ© ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent La demoiselle serait-elle encore pucelle Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel ? Ma dulcinĂ©e laissez-moi vous ĂȘtre infidĂšle Avant de vous avoir menĂ©e jusqu'Ă l'autel Quel est l'homme qui dĂ©tournerait son regard d'elle Sous peine d'ĂȘtre changĂ© en statue de sel ? Ă, Fleur-de-Lys ! J'aimerai ĂȘtre homme de foi J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda [ Gims, Dadju & Slimane] J'ai posĂ© mes yeux sous sa robe de gitane Ă quoi me sert encore de prier, Notre-Dame ? Quel est celui qui lui jettera la premiĂšre pierre ? Celui-lĂ ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre sur terre Ă, laisse-moi rien qu'une fois ! Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda D'Esmeralda Paroles2Chansons dispose dâun accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
17 aoĂ»t 2016 3 17 /08 /aoĂ»t /2016 1201 La comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris est sortie en 1998, elle est basĂ©e sur le roman de Victor Hugo. Belle en Ă©tait la chanson-phare Ă©crite par Luc Plamondon et composĂ©e par Richard Cocciante. Cette chanson a eu un immense succĂšs Ă sa sortie et elle est restĂ©e en tĂȘte des ventes pendant plusieurs mois en France et en Belgique. Elle a Ă©tĂ© traduite dans plusieurs langues et la comĂ©die musicale a Ă©tĂ© exportĂ©e dans plusieurs pays d'Europe. Quasimodo BelleC'est un mot qu'on dirait inventĂ© pour elleQuand elle danse et qu'elle met son corps Ă jour, telUn oiseau qui Ă©tend ses ailes pour s'envolerAlors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes piedsJ'ai posĂ© mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-DameQuelEst celui qui lui jettera la premiĂšre pierreCelui-lĂ ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre sur terreO Lucifer !Oh ! Laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsmĂ©ralda Frollo BelleEst-ce le diable qui s'est incarnĂ© en ellePour dĂ©tourner mes yeux du Dieu Ă©ternelQui a mis dans mon ĂȘtre ce dĂ©sir charnelPour m'empĂȘcher de regarder vers le CielElle porte en elle le pĂ©chĂ© originelLa dĂ©sirer fait-il de moi un criminelCelleQu'on prenait pour une fille de joie une fille de rienSemble soudain porter la croix du genre humainO Notre-Dame !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisPousser la porte du jardin d'EsmĂ©ralda Phoebus BelleMalgrĂ© ses grands yeux noirs qui vous ensorcellentLa demoiselle serait-elle encore pucelle ?Quand ses mouvements me font voir monts et merveillesSous son jupon aux couleurs de l'arc-en-cielMa dulcinĂ©e laissez-moi vous ĂȘtre infidĂšleAvant de vous avoir menĂ© jusqu'Ă l'autelQuelEst l'homme qui dĂ©tournerait son regard d'elleSous peine d'ĂȘtre changĂ© en statue de selO Fleur-de-Lys,Je ne suis pas homme de foiJ'irai cueillir la fleur d'amour d'EsmĂ©ralda Quasimodo, Frollo et Phoebus J'ai posĂ© mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-DameQuelEst celui qui lui jettera la premiĂšre pierreCelui-lĂ ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre sur terreO Lucifer !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsmĂ©raldaEsmĂ©ralda Lors de cette scĂšne, trois personnages chantent leur amour pour Esmeralda Quasimodo, Frollo et Phoebus, interprĂ©tĂ©s respectivement par Garou, Daniel Lavoie et Patrick Fiori. Chacun des personnages correpond Ă une des ordres de la sociĂ©tĂ© mĂ©diĂ©vale le tiers-Ă©tat pour Quasimodo, le clergĂ© pour Frollo et la noblesse pour Les trois personnages Quasimodo introduit la chanson, c'est lui qui donne le ton. Esmeralda est pour lui la personne qui incarne le mieux la beautĂ© Cette beautĂ© s'exprime Ă travers les mouvements de danse d'Esmeralda qui soulĂšvent sa robe Ceci sera confirmĂ© par les autres personnages, notamment Phoebus "quand ses mouvements me font voir monts et merveilles" C'est lĂ que Quasimodo a "posĂ© ses yeux sous sa robe de gitane" Il exprime son dĂ©sir pour Esmeralda, tout en sachant qu'il est en train de pĂ©cher "Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds" Il est si engagĂ© dans son dĂ©sir que loin de culpabiliser, il renonce Ă la repentance en disant "A quoi me sert encore de prier Notre-Dame" Par ces deux phrases, il scelle son destin. Le "encore" exprime l'inefficacitĂ© et l'inutilitĂ© de la priĂšre Ă ce stade de dĂ©sir. Cette derniĂšre phrase, assez particuliĂšre incarne Ă elle seule l'antichristianisme de la chanson. En effet, le christianisme accorde une misĂ©ricorde infinie Ă tout pĂ©cheur qui se repent. Ici, il dĂ©plore l'inefficacitĂ© d'une telle misĂ©ricorde Ă son stade de pĂ©chĂ©. Celle-ci sera rĂ©pĂ©tĂ©e en choeur lors du dernier couplet. Il invoque Lucifer pour lui accorder un seul geste, celui de toucher les cheveux d'Esmeralda Frollo exprime le mĂȘme resssenti Ă travers ses mots d'homme d'Ă©glise. Il soupçonne Esmeralda d'ĂȘtre l'incarnation du Diable qui voudrait le faire se dĂ©tourner de Dieu La rĂ©fĂ©rence Ă la notion de pĂ©chĂ© originel exprimĂ©e en rĂ©fĂ©rence Ă la pomme d'Eve dans le jardin d'Eden dĂ©signe le pouvoir de tentation que la femme a sur l'homme lui permettant de le faire se dĂ©tourner de Dieu pour le faire cĂ©der au diable. Dans cette scĂšne biblique, le diable s'incarne dans un serpent pour pousser Adam et Eve Ă dĂ©sobĂ©ir Ă Dieu en mangeant le fruit dĂ©fendu. Il implore quant Ă lui Notre-Dame la Vierge Marie pour le laisser "Pousser la porte du jardin d'EsmĂ©ralda" Cette expression vague dĂ©signe le dĂ©sir d'accĂ©der Ă ce qu'Esmeralda peut offrir de sa fĂ©minitĂ©. Phoebus confirme ce que Quasimodo exprimait dans le premier couplet. C'est dans la danse que rĂ©side le pouvoir de sĂ©duction d'Esmeralda Il ajoute le pouvoir d'ensorcellement de son regard Il demande Ă sa fiancĂ©e nommĂ©e Fleur-de-Lys de lui accorder l'autorisation de la tromper avant leur mariage Lui, n'Ă©tant pas "homme de foi" peut facilement cĂ©der Ă la tentation, il n'est pas retenu par des obligations vertueuses. Il ira donc "cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda" expression lĂ aussi assez vague. Dans le dernier couplet, les trois personnages reprennent en choeur le couplet de Quasimodo exprimant ainsi l'abolition des castes et l'Ă©galitĂ© de tous face au dĂ©sir et au pouvoir d'Esmeralda sur les hommes. De ce texte, le thĂšme qui ressort le plus est celui du dĂ©sir. Le texte parle non pas d'un acte sexuel, mais du dĂ©sir en lui-mĂȘme. Un dĂ©sir exprimer par des expressions vagues comme "glisser mes doigts dans ses cheveux" l. 13, "pousser la porte du jardin d'Esmeralda" l. 27 et cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda" l. 42.2. Les rĂ©fĂ©rences bibliques Le texte est parsemĂ© de rĂ©fĂ©rences bibliques, la premiĂšre Ă©tant Ă la ligne 9 "Quel Est celui qui lui jettera la premiĂšre pierre" est une rĂ©fĂ©rence Ă une parole de JĂ©sus qui dit "que celui qui n'a jamais pĂ©chĂ© lui jette la premiĂšre pierre" en parlant d'une femme prise en flagrant dĂ©lit d'adultĂšre lisible Ă Jean 87. Dans ce passage de la chanson, juger Esmeralda est selon Quasimodo, indigne de vivre. Si, Ă la ligne 24, elle semble "porter la croix du genre humain", c'est que lors de la scĂšne prĂ©cĂ©dente, non visible dans la vidĂ©o, elle donne de l'eau Ă Quasimodo qui en rĂ©clame. Elle est ainsi la seule Ă faire preuve de compassion envers cet ĂȘtre repoussant que tout le monde martyrisait jusqu'alors. Alors qu'on la prenait pour une prostituĂ©e elle semble soudain ĂȘtre le Christ. Les esprits les plus Ă©rudits pourraient y voir une rĂ©fĂ©rence Ă la femme samaritaine lisible dans Jean, chap. 4. Pendant ce passage de la chanson, elle est penchĂ©e au-dessus d'un puits, ce qui laisse confirmer cette hypothĂšse. La ligne 27 "Pousser la porte du jardin d'EsmĂ©ralda" pourrait faire l'objet d'une autre interprĂ©tation oĂč elle ferait alors rĂ©fĂ©rence au chapitre 4 du cantique des cantiques "C'est un jardin fermĂ© que ma sĆur fiancĂ©e, une source fermĂ©e, une fontaine scellĂ©e." Ligne 35 Ă 37 quand Phoebus dit "Quel/Est l'homme qui dĂ©tournerait son regard d'elle/Sous peine d'ĂȘtre changĂ© en statue de sel" c'est une rĂ©fĂ©rence Ă la fuite d'Abraham et de Lot et leurs femmes de Sodome et Gomorre Ă qui Dieu interdit de se retourner pour regarder en arriĂšre. Dans ce passage Ă Ge 1926, la femme de Lot dĂ©sobĂ©it et se transforme en statue de sel. On a tout au long de ces rĂ©fĂ©rences des inversions par rapport au rĂ©cit biblique et aux rĂ©fĂ©rences catholiques. C'est le fait de jeter la pierre Ă Esmeralda qui rendrait celui qui exĂ©cute ce geste indigne de la vie. Quasimodo implore Lucifer au lieu de demander protection auprĂšs de Dieu. Dans le passage biblique, JĂ©sus enjoint Ă la femme de ne plus pĂ©cher. Dans ce couplet, c'est parce qu'Esmeralda est innocente. Innocente parce que lĂ©gitime. Celle qu'on prenait pour une fille de joie devient le Christ ou plutĂŽt l'antĂ©christ sur lequel reposent les pĂ©chĂ©s des hommes non pas pour ĂȘtre absous mais pour rĂ©concilier les hommes et leurs dĂ©sirs et le jardin fermĂ© dont la porte doit ĂȘtre poussĂ©. Frollo demande l'autorisation de pĂ©nĂ©trer ce jardin au lieu de demander la protection de Notre-Dame, de lui demander de la dĂ©livrer de la tentation. C'est le fait de dĂ©tourner son regard d'Esmeralda qui fait encourir la peine d'ĂȘtre changĂ© en statue de sel. On assiste Ă une inversion du bien et du mal. C'est ici une transgression vis-Ă -vis de la religion catholique qui est exprimĂ© Ă travers ce renversement. En demandant Ă sa dulcinĂ©e l'autorisation de la tromper, Phoebus tente se libĂ©rer de son devoir de chastetĂ©, de normaliser les rapports sexuels en dehors du mariage. C'est dĂ©sormais dĂ©tourner son regard d'elle qui est passible d'ĂȘtre changĂ© en statue de sel car c'est elle qu'il faut regarder, c'est elle qu'il faut Ă travers ces trois personnages tous reprĂ©sentants d'une partie de la sociĂ©tĂ©, c'est toute une sociĂ©tĂ© qui se dĂ©tourne de la religion pour sucomber au dĂ©sir de la chair. Le contexte historique est Ă©galement important en 1482, l'annĂ©e oĂč se dĂ©roule l'histoire, Ă l'aube de la Renaissance, c'est toute une sociĂ©tĂ© qui se dĂ©lie du christianisme pour entrer dans l'Ă©poque moderne qui dĂ©bouchera sur le libertarisme sexuel, le fĂ©minisme et le cosmopolitisme incarnĂ©s dans cette chanson. La phrase "glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda" joue ainsi le rĂŽle d'une introduction, une entrĂ©e censĂ©e dĂ©boucher sur quelque chose d'autre, plus explicite. Published by Tigre de Feu original